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sur le guide pratique de l'immobilier en France. |
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La gestion déléguée d'un
bien immobilier connaît actuellement un véritable
regain de faveur.Les honoraires de base varient généralement
entre 6 et 8% du quittancement annuel (loyers plus charges)
et comprennent le plus souvent, le suivi technique (entretien
courant, imputation du coût des travaux), l'expertise
comptable (indexation des loyers), les services administratifs
(envoi des quittances) et le suivi juridique, auxquels s'ajoutent
les frais de rédaction du bail et d'établissement
de l'état des lieux. Le suivi des déclarations
fiscales peut également faire l'objet d'une facturation
supplémentaire. Ces honoraires pourront être déduits
chaque année de son revenu foncier. |
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Le B.A.-BA de la location
Tout ce qu'un propriétaire a besoin de savoir avant de confier
les clés de son logement à son locataire :
La rédaction du contrat de bail
En précisant clairement les droits et obligations de chacun, le
contrat de bail favorise les bonnes relations et est de ce fait essentiel.
Si vous ne souhaitez pas passer via un un professionnel (agent immobilier
ou autre) je vous conseille de vous procurer un contrat type dans une
librairie spécialisée.
Le document comporte :
- l'adresse du logement
- sa description (nombre de pièces, cave, garage, etc...)
- le nom et l'adresse du propriétaire
- montant du loyer ainsi que les modalités de paiement (date...).
Par contre on ne peut pas obliger un locataire a mettre en place un virement
automatique
- la durée de location
- la destination du local (habitation, professionnel)
- dépôt de garantie (non obligatoire)
- l'augmentation du loyer + clause d'indexation permettant la révision
annuelle du loyer.
- les clauses de résiliation automatique du bail pour défaut
de paiement du loyer, des charges ou pour défaut d'assurance.
Un exemplaire de ce bail doit être remis à chaque partie
(également à la caution si il y en a une)
Fixation du loyer
Le propriétaire est libre de fixer le montant du loyer lors de
la première location ou à l'occasion de la relocation d'un
local vacant. Une fois le locataire en place, les augmentation
sont strictement encadrée (l'augmentation de loyer maximale
admise ne pourra en aucun cas être supérieure à l'évolution
de l'indice de référence des loyers établi
par l'Insee). En dehors de l'indexation annuelle, le propriétaire
ne peut augmenter le loyer qu'au moment du renouvellement du bail et s'il
peut en apporter la preuve au locataire en lui fournissant une liste de
trois logements du voisinnage (six pour les communes dépassant
1 million d'habitants) avec le montant des loyers, leur adresse exactes
et leur état d'équipement. Cette proposition sera a faire
au moins six mois avant la date d'expiration du bail : le locataire disposera
de deux mois pour accepter ou refuser. En cas de refus ou de non-réponse
au terme de ce délai, le propriétaire doit saisir la Commission
départementale de conciliation. Et si le désaccord persiste,
le propriétaire peut saisir le tribunal d'instance.
L'état des lieux
Il doit être le plus détaillé possible. Faites une
description détaillée du logement, du sol au plafond, pièce
par pièce, ainsi que des équipements tels que placards,
cheminée, éléments de chauffage en évitant
les terme du type "bon état", "état moyen",
etc... Indiquer clairement le nombre de trous qu'il y a au mur (indiquer
0 trou si il n'y en a pas...).
C'est en comparant l'état des lieix d'entrée et l'état
des lieux de sortie que le propriétaire déduit du dépôt
de garantie les sommes justifiée dues par le locataire au titre
des loyers, charges et réparations locatives ou dégradations
dont il peut être tenu pour responable. En cas de désaccord,
on peut alors faire appel à un huissier : son état des lieus
s'imposera aux deux parties et ne pourra pas être contesté.
Réparations entretien : qui paie quoi ?
Pour les locaux d'habitation non meublés, deux décrets
du 26 août 1987 dressent la liste des charges récupérables
sur le locataire et des réparations locatives, et par défaut
tout ce qui n'y est pas mentionné est à la charge du propriétaire.
Le locataire règle les charges liées à l'entretien
courant de l'immeuble. Il s'acquitte en outre des menues dépensess
liées à l'entretien de son logement : sols et murs, plomberie
(joint-vidange, électricité (prises de courant-ampoules)
et ouvertures (vitres brisées, poignées de portes). Il paie
chaque année la taxe d'habitation, assurance locative liée
au logement et la txe des ordures ménagères.
Le locataire n'est pas tenu de s'acquitter des réparations nécessitées
par la vétusté ou l'usure normale des équipements.
Le propriétaire paie la taxe fonçière, l'assurance
de l'immeuble. Il assure les dépenses importantes comme le remplacement
de la chaudière, le remplacement de la robinetterie ou des fenêtres.
Il règle enfin tous les gros travaux de l'immeuble (ravalement,
travaux de chauffage, toiture, etc...)
Le locataire est tenu d'avertir le propriétaire de toutes les réparations
lui incombant (il peut saisir le tribunal d'instance si désaccord
du propriétaire).
Mauvais payeur...
Malgré la sélection rigoureuse du locataire, la risque
zéro n'existe pas. Vous avez la possibilité de souscrire
une assurance contre les loyers impayés (cette prime est déductible
des revenus fonciers) + options possibles (non déductibles) : frais
de contentieux, garantie dégradation, etc... Ces assurances doivent
être examinées à la loupe car elles comportent de
multiples restrictions (indemnisation limitée dans le temps, franchise
de quelques mois, ne sont couverts que les locataires sélectionnés
selon les critères retenus par l'assureur (revenu minimal, etc...)
et oblige le propriétaire à suivre des procédures
à la lettre (relances, etc...). La prime est en général
comprise entre 2 et 4% du loyer assuré, charges incluses.
Une autre solution pour vous prémunir contre les conséquences
de loyers impayés est de louer votre logement à un jeune
si ce dernier bénéficie de la garantie LocaPass (si par
exemple il a moins de 30 ans et suit une formation professionnelle). Ce
sera au locataire d'en faire la demande à l'organisme gestionnaire
du 1% logement le plus proche de son domicile ou à l'organisme
gestionnaire de son entreprise s'il est salarié. Pendant trois
ans, en cas de défaillance du locataire (quelle qu'en soit la cause),
le bailleur est assuré de percevoir les loyers pendant une durée
de 18 mois au maximum. Le montant du dépôt de garantie pourra
lui aussi être pris en charge par le 1% logement.
La fin du bail
Votre locataire a la liberté de vous quitter à tout quitter.
Il doit simplement donner son congé par lettre recommandé
avec AR en respectant un préavis de trois mois (ce délai
peut être réduit à un mois s'il a par exemple perdu
son emploi ou fait l'objet d'une mutation professionnelle, s'il est âgé
de plus de 60 ans et que son état de santé justifie un changement
de domicile).
De son côté, le propriétaire doit respecter une double
condition pour récupérer son logement. D'une part, attendre
l'échéance du bail et, d'autre part, reprendre le logement
soit pour en faire sa résidence principale (et non secondaire),
celle de son conjoint, de ses ascendants ou descendants, soit pour le
vendre. Le locataire bénéficie dans ce dernier cas d'un
droit de préemption. Le "congé pour vente" qui
lui est signifié implique donc une offre de vente à son
profit. Dans tous les cas, il est impératif de respecter un préavis
de 6 mois avant la fin du bail pour donner congé au locataire.
Il ne faut pas se tromper dans les délais et la procédure
(s'il s'agit d'une mise en vente, le courrier doit mentionner les prix
et conditions de la vente projetée), car toute erreur entraîne
la nullité du congé : le bail est alors automatiquement
reconduit pour une période de trois ans...
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Ce qui est permis :
Pour se faire une idée du niveau de solvabilité
du candidat, le particulier averti ou le professionnel analysera
les pièces justificatives fournies : trois dernières
fiches de paie, avis d'imposition, etc... (les revenus doivent
être au moins trois fois supérieur au montant du
loyer, charges comprises). Il faut également tenir compte
de ses charges de famille (crédit voiture, etc..) et
de sa situation professionnelle (idéal CDI).
A toutes fins utiles, il faut rappeler que s'il est discriminatoire,
le refus par un propriétaire de loer un logement peut
être porté devant les tribunaux.
Le refus de louer ne peut en aucun cas être fondé
sur l'état civil du locataire (nationalité, patronyme,
appartenance supposée à une ethnie, une nation
ou une religion déterminée), ses opinions politiques
ou syndicales, son sexe, ses moeurs, son état de santé.
Cette même loi interdit au bailleur d'exiger, avant la
signature du contrat, la présentation des documents suivants
: carte d'assuré social, copie de relevé de comptes
bancaires ou postaux, attestation de bonne tenue de compte,
photographie d'identité. |
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