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Les types de versementLe souscripteur dispose de trois modes de versements pour alimenter son contrat : La prime uniqueLe contrat est alors constitué d'un seul versement. Le ticket d'entrée est généralement élevé : au moins de 1 500 euros. Les primes périodiques ou programméesLe souscripteur s'engage à verser une somme déterminée à l'avance, selon un calendrier précis (tous les mois, trimestres, semestres ou années). C'est accessible à partir de primes modestes (50 euros par mois). Le client s'engage dès le départ à verser chaque année, pendant une durée déterminée (généralement comprise entre 10 et 20 ans), une somme qui, sauf exception, restera identique jusqu'à l'échéance du contrat. Pour rémunérer ses vendeurs, la compagnie leur accorde un précompte de commission : la totalité (ou une partie substantielle) des frais qu'elle est censée percevoir jusqu'au terme du contrat vient aputer la première, voire les deux premières années de versement. Les sommes nettes réellement investie au cours des deux premières années sont insignifiantes, quand elles ne sont pas , tout simplement nulles ! Et attention aux pénalités de rachat... Certaines compagnies appliquent des pénalités en cas de rachat anticipé (exemple 3 ou 5% de la dernière prime annuelle multipliée par le nombre d'année qui reste à courir jusqu'à l'échéance du contrat...argh ! (chaque compagnie d'assurance à ses propres recettes sur ce sujet...). Le plus fou, c'est que dans ce type de contrat, les conditions générales remis au client manquent en général de clarté. On pourra lire par exemple que les modalités de rachat sont déterminées dans le règlement général de l'assureur : qui n'a bien sûr pas été remis au client... Les pénalités applicables en cas de sortie ne font pas partie des informations que les assureurs (ou les mandataires) ont l'obligation de communiquer à la souscription. Il est clair que nous avons souvent affaire à des vendeurs "cowboys", surtout dans le démarchage à domicile. Dans les banques, on ne trouve pas de contrat à primes périodiques. La vente de ces produits est en fait principalement assurée par les sociétés dites traditionnelles (UAP, GAN et autres...), pratiquant le démarchage à domicile. Cette sagesse des banques est semble-t-il payante : ils ont récolté environ 70% des fonds placés en assurance vie en 98 (contre 39% en 90...). Ils ont semble-t-il le soucis de pouvoir continuer de regarder leurs clients dans les yeux à l'avenir. Les versement libresles versements libres : c'est le souscripteur, et lui seul, qui détermine le montant (un plancher est néanmoins prévu, à partir de 500 Francs) et les dates de ses investissements. En conclusionToutes les simulations prouvent qu'à taux de rendement égaux, il est nettement plus avantageux d'effectuer des versements programmés dans le cadre d'un contrat à versements libres que sur un contrat à versement... périodiques ! D'autant que, dans la plupart des cas, après avoir consacré les premières primes à la rémunération de ses vendeurs, la compagnie continue à prélever des frais sur chaque nouveau versement... cerises.net Copyright © |
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